Des milliers de croyants dénoncent ces projets, en France, en Ouganda et Tanzanie, parce qu’ils sont fondamentalement contraires à nos valeurs et à nos convictions : ce sont des projets d’injustice climatique, qui bafouent les droits humains et portent atteinte à la biodiversité et aux êtres vivants.
- Tilenga et EACOP provoqueraient l’émission de jusqu’à 34 millions de tonnes de carbone par an – une vraie « bombe climatique » -, alors que le GIEC et l’Agence internationale de l’énergie disent clairement qu’afin de respecter l’accord de Paris, après 2021, plus aucun nouveau champ de pétrole ne doit être développé ;
- Ils mèneraient à l’expropriation de plus de 100 000 personnes, totalement ou partiellement, avec la litanie de conséquences économiques et sociales, affectant bien sûr les plus pauvres ; cela a déjà commencé avec, par exemple, des expropriations avant que les compensations soient versées et des petits fermiers qui se retrouvent sans moyens de subsistance ;
- Tilenga forerait 132 puits au sein même de l’aire naturelle protégée des Murchison Falls, sur les bords du Lac Albert, et EACOP passerait à travers des espaces naturels riches en biodiversité, notamment le long du bassin du lac Victoria, aggravant la pression et faisant peser de grands risques sur la biodiversité.
Ces impacts représentent le contraire de ce que nos traditions religieuses et spirituelles, dans leur diversité, promeuvent : la justice, la paix, le bien-être pour toutes et tous, la compassion, la sécurité pour les familles et les générations futures, l’harmonie et le respect de la précieuse création de Dieu, de la nature et de tous les êtres.
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