GreenFaith existe dans divers pays, y compris en Tanzanie, où passerait l’oléoduc géant que TotalEnergies veut construire au mépris de toutes les normes éthiques. Dix membres engagés de GreenFaith, originaires des villages de Golimba et Diloda, dans le district tanzanien de Hanang, sont harcelés par les autorités locales à cause de leur lutte pacifique contre EACOP.
Convoqués à de nombreuses reprises, interrogés pendant des heures, laissés sans boire ni manger, privés jusqu’à aujourd’hui de leurs téléphones (qui outre les communications sert de moyen de paiement), ils sont mis sous pression constante. Et à ce jour, aucune charge n’est officiellement retenue contre eux. Cette intimidation est inadmissible !
En solidarité, nous t’invitons à signer la lettre ouverte appelant à la fin du harcèlement et des violations des droits des personnes engagées contre EACOP :
Le 9 mars, dix membres de deux Cercles GreenFaith en Tanzanie ont reçu une lettre de convocation du commissaire de district leur ordonnant de se présenter au bureau de police régional. Ils se sont présentés le 11 mars. Ils ont subi des interrogatoires. On leur a demandé pourquoi ils résistaient et/ou s’opposaient au projet EACOP, qui les soutenait et s’ils connaissaient et/ou travaillaient avec certains acteurs de la société civile tanzanienne. Ce jour-là, leurs téléphones leur ont été confisqués.
Le gouvernement les oblige à se présenter au poste de police une fois par semaine ou plus.
Le 29 avril dernier, aucun interrogatoire n’a eu lieu, mais ils ont dû attendre de 8 h 00 à 21 h 15 – pendant 13 heures – avant que quelqu’un ne leur parle, en se faisant dire que la police était en réunion pour discuter de leur problème. Ils ont attendu sans boire ni manger, puis ont été relâchés pour rentrer chez eux, avec l’ordre de revenir au même poste de police le 7 mai. Ils se sont présentés mais ont été renvoyés à la minute… et ont été reconvoqués le 27 mai.
Ce type d’intimidation et d’abus de pouvoir doit cesser ! Ce sont ces personnes qui sont en première ligne dans la lutte contre l’oléoduc est-africain, dont le géant pétrolier TotalEnergies tire profit. Le gouvernement et les entreprises à l’origine de ce projet veulent les réduire au silence.
Défendre ses terres et ses droits est légitime et résister à un projet qui les menace ne devrait pas mettre sa sécurité en danger.